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Nous avons toujours envisagé le Studio Théâtre de Stains comme un lieu de création pour tous.
« Pour tous » c’est à dire qu’aucun habitant, citoyen, quel que soit son âge ou son origine, ne puisse se sentir exclu de cet espace de liberté qu’est le théâtre et qui lui appartient.
C’est à dire parier sur l’idée que les œuvres sont à la portée de tout spectateur si l’on exige aussi l’exigence du public et si on développe les actions culturelles comme intrinsèques au travail de création.
La singularité de notre projet artistique pour tous se fait également avec tous, non pour satisfaire une clientèle mais pour partager, forger un service public de théâtre : servir le public, tenter de faire œuvre utile en somme. Il s’agit de susciter le désir de la rencontre, d’apprendre à se connaître, de tenter de se comprendre, ce qui exige une attention particulière, un engagement pédagogique soutenu, une présence artistique sur le terrain.
Bien que nous travaillions en terrain connu, il n’est pas pour autant acquis, et le contact direct, quotidien avec les habitants d’une ville toute entière et une partie importante du département n’autorise toutefois pas le confort, ni le conformisme.
A Stains, coexistent plus de quatre-vingt-dix nationalités de cinq continents, des gens porteurs d’histoires, de vérités vécues. C’est en vivant avec eux, que nous pouvons, en tant qu’artistes y puiser le sens même du propos que nous avons à tenir.
C’est pourquoi notre projet artistique, dont la pierre angulaire est la création (aussi bien les classiques, le répertoire que les textes d’auteurs contemporains ou la parole vivante…), investit sur des actions pédagogiques créant des liens avec l’Université Paris VIII, les lycées, les collèges, les quartiers, les associations, les centres sociaux… et s’adresse au public à travers de multiples actions et attentions (stages, répétitions publiques, colloques, rencontres, ateliers de pratiques etc.).
Ce lieu au charme prenant, « les petites Bouffes du Nord », comme certains l’appellent, est l’un des théâtres les plus intéressants de la banlieue.(…) Le Studio Théâtre ne fait pas de l’animation de quartier. Il est l’âme même de Stains et crée des spectacles très appréciés de la critique et des spectateurs.
Armelle Héliot – Le Figaro
Faisant de son lien à la population l’un des ressorts de sa créativité, la compagnie hôte permanent de l’une des communes les plus pauvres de la banlieue parisienne en est devenue un acteur majeur.
Marc Blachère – l’Humanité
Le Studio Théâtre de Stains est l’un de ces rares lieux de la région parisienne où avec talent et ténacité s’élabore dans la durée un vrai travail avec les communautés au sein desquelles il agit.
Nicolas Roméas – Cassandre
Exemplaire Studio Théâtre de Stains, lumière de la banlieue nord de Paris.
Gilles Costaz – Le Journal du Théâtre
Le Studio Théâtre conjugue avec bonheur, la création artistique d’un côté et le travail de rencontre avec la population, les associations et les écoles de l’autre. (…) Un travail de création nourri de la parole des gens, qu’on qualifierait volontiers de citoyen.
Olivier Milot – Télérama
Sans tapage, le Studio Théâtre mêle spectacles de qualité, implication de la population, écriture à partir de la vie des gens. Bref, le théâtre est là à sa vraie place : un forum, un lieu vivant de culture.
Claire Moreau-Shirbon – La Vie Hebdo
Cette création chorégraphique aborde la thématique de l’addiction et du dépassement de soi face à cette épreuve. À travers la danse électro, les six interprètes traversent les différentes phases de l’addiction, du manque à l’emprise, tout en questionnant le regard de l’autre face à cette lutte intérieure.
30 minutes, c’est le temps maximum pendant lequel un·e justiciable peut échanger seul·e avec son avocat·e au début d’un placement en garde à vue. Ce premier face à face est un moment crucial pour la défense à venir.
30 minutes met en scène le parcours d’une pénaliste qui voit ses convictions et sa propre vie se transformer à travers ces rencontres et fait entendre les récits de ces hommes et femmes interpelé·es.
L’amour et son contraire – Les Konkisadors
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