Nos résidences artistiques

L’accueil d’artistes occupe une place centrale dans l’action du STS, faisant de chaque résidence une expérience singulière. Il se déploie dans un nombre important de disciplines et une diversité des esthétiques : théâtre, danse, cirque, écriture et une attention particulière pour la marionnette.

Les résidences ont pour objectif l’accompagnement du travail de création des artistes et le déploiement de l’offre culturelle proposée aux habitants de notre territoire. Elles constituent ainsi une démarche globale qui lie les volets création, diffusion et action culturelle dans un même projet.

Pour chacune des résidences, mous mettons à disposition de ces compagnies :

  • le lieu en ordre de marche
  • une équipe technique (régisseurs son, lumière, etc.)
  • une aide administrative : communication, presse
  • l’achat d’une ou deux représentations et une aide financière dans certains cas

 

Compagnie Capsule et Rythmik Crew

« Bal Macabre » + « Ghetto Futur »

Diffusion : Vendredi 5 septembre à 20h  

La pièce raconte un cheminement, une remontée des profondeurs à la surface après avoir plongé et être resté allongé dans l’obscurité.Écrite comme un récit de voyage, cette création chorégraphique entremêle les voix et les trajectoires : elle illustre l’histoire de la danse électro, se fait l’écho de celle, plus intime, du chorégraphe Jimmy Médina.

Après une ascension fulgurante, la danse électro a connu une décadence brutale et est restée dans l’ombre de nombreuses années.Patiemment et consciencieusement, une poignée d’artistes interprètes engagés l’a entretenue et enrichie.Reprenant peu à peu ses droits, la danse électro n’a aujourd’hui plus à justifier son existence et s’exporte désormais dans toutes les sphères de la création contemporaine.

Cette création est pensée comme une quête de sensations à travers l’exploration de plusieurs facettes méconnues de la musique électro.Tableau après tableau, l’ensemble propose une immersion totale et progressive dans des sonorités qui invitent tout autant à l’introspection qu’au partage.

Compagnie Les Konkisadors

« L’amour et contraire »  

Diffusion : Vendredi 12 septembre à 20h

Une corde, et un corps, suspendus au détour d’une rue, entre deux bâtis, par un dispositif le plus léger possible à une hauteur minium de 15 m. Un
lien qui ouvre un nouvel espace, de nouvelles perspectives, une nouvelle façon de porter le regard. Une descente, un glissement, une convergence, une longue plongée spatio-temporelle, une bouffée d’air dans l’environnement vivant et grouillant de la ville. Une invitation à prendre le temps, participer, regarder autrement. Accepter de se laisser surprendre. S’offrir la possibilité de s’arrêter vraiment, de se perdre. L’univers sonore de Valentin Mussou, mêlant le vibrato du violoncelle et le planant de nappes d’électro loop emplit cet espace. Le langage poétique de Marion Collé, poésie du sensible, nous porte dans un ailleurs, laisse voyager l’imaginaire et éveille l’espace

Compagnie Sotto Voce

« Avez-vous un ruisseau dans votre cÅ“ur ?»

En résidence de création

« Avez-vous un ruisseau dans votre coeur ? » est un spectacle de théâtre et de musique autour d’Emily Dickinson, une femme qui vécut recluse une partie de sa vie, en marge de la société,

et dont la publication posthume de ses écrits la révéla poétesse majeure. Dès lors, elle fasine, et devient un mythe tout autant qu’un mystère.

« Avez-vous un ruisseau dans votre coeur ? » est une enquête à partir de cette figure et de ses écrits, plongée en eaux troubles et récit d’une émancipation, et sera une forme singulière et hybride, à l’image de sa poésie : un concert-théâtre.

Compagnie Le bal rebondissant

« L’éternelle histoire Â»

En résidence de création

Un homme d’affaires riche et puissant, ne croyant qu’aux faits et aux chiffres, décide de rendre réelle la seule histoire qu’il n’ait jamais entendue de sa vie.Mais l’histoire échappe à son emprise et change de mains.

Une écriture collective à partir de L’éternelle histoire de Karen Blixen, ed.Gallimard (trad.du danois par Marthe Metzger)

Compagnie Carmel Loanga

« TOTEM Â»

Diffusion : Vendredi 20 février à 20h

À travers un mélange puissant de danse hip-hop et de danses urbaines gabonaises comme la Tcham et le Jazzé, ce spectacle met en lumière la richesse culturelle et l’ingéniosité des jeunes des quartiers populaires du

Gabon.Les danseurs utilisent leurs corps pour exprimer la résilience, la solidarité et l’espoir.Les mouvements issus de la danse hip-hop, réputés pour leur capacité à traduire l’énergie brute des rues, se fusionnent aux rythmes et aux pas traditionnels gabonais, créant ainsi un langage chorégraphique singulier, où l’ancien et le nouveau se rencontrent.

(ou version très courte : un trio vibrant inspiré des quartiers populaires de Libreville.La jeunesse y danse le Jazzé (danse afro urbaine) pour survivre, pour s’unir, pour se souvenir).

Compagnie WILD

« AD Â»

Diffusion : Vendredi 7 novembre à 20h

Cette création chorégraphique aborde la thématique de l’addiction et du dépassement de soi face à cette épreuve. À travers la danse électro, les six interprètes traversent les différentes phases de l’addiction, du manque à l’emprise, tout en questionnant le regard de l’autre face à cette lutte intérieure.

Compagnie La Loupe

« 30 minutes Â»

Diffusion : vendredi 21 novembre à 14h et 20h

30 minutes, c’est le temps maximum pendant lequel un·e justiciable peut échanger seul·e avec son avocat·e au début d’un placement en garde à vue. Ce premier face à face est un moment crucial pour la défense à venir.

30 minutes met en scène le parcours d’une pénaliste qui voit ses convictions et sa propre vie se transformer à travers ces rencontres et fait entendre les récits de ces hommes et femmes interpelé·es.

Compagnie 172

« Les vaches laitières ont aussi de beaux yeux Â»

En résidence de création

Victoire a été boulimique vomisseuse de ses 18 à 30 ans. On la surnommait « la vache laitière ». C’était il y a longtemps, et Victoire est aujourd’hui une femme épanouie. Mais le passé refait surface… Car Léa, sa fille pré-ado, s’interroge, entre les parties de Nintendo Switch et la cour de récré, sur sa féminité et son rapport au monde. Ce faisant, elle renvoie sa mère à ses propres contradictions et à ses souffrances anciennes, pourtant bien cadenassées au fond de l’armoire normande. Alors, pour éviter que l’histoire ne se répète, Victoire n’a plus le choix : elle doit raconter ses années de souffrance et son long chemin de guérison. Car pour se débarrasser de son ennemi n°1, la boulimie, elle a tout – vraiment tout ! – essayé.

Compagnie Méli-Melo

« D’une valise à l’autre Â»

Diffusion : du 12 au 16 janvier à 10h et 14h et 17 janvier à 14h et 16h

Spectacle de marionnettes tout public sans parole où il est permis d’imaginer et de rêver sans modération pendant 45 minutes.

Le rideau s’ouvre et un ballet de valises démarre. Les valises s’ouvrent et se referment pour nous transporter dans les univers de deux personnages. Leurs vies vont basculer et le voyage va s’imposer. Voyagez ! Voyager ? Un mot qui pour chacun d’entre nous a une signification différente. Que l’on parte en vacances parce que l’on est éreinté du quotidien ou que l’on aille à l’autre bout du monde poussé par la force des choses. Peut-être au bout du chemin, la vie qui nous fait rêver nous attend ? Un voyage poétique pour marionnettes dans un univers de valises.

Compagnie Les arpenteurs de l’invisible

« L’homme qui rit Â»

Diffusion : Jeudi 5 février à 14h et 20h

À la fin du 17e siècle, un jeune lord, Gwynplaine, est enlevé sur ordre du roi et atrocement défiguré, la bouche fendue jusqu’aux oreilles. Abandonné une nuit d’hiver, il sauve une petite fille aveugle, Dea, et rejoint la voiture d’un artiste nomade, Ursus.

Quinze ans plus tard, devenus comédiens, ils connaissent le succès avec leur pièce « Chaos vaincu » grâce à la monstruosité de Gwynplaine qui provoque l’hilarité. Par une suite d’évènements et d’intrigues de cour, Gwynplaine est rétabli dans ses droits et devient pair d’Angleterre.

Mais sa mutilation ne s’effacera pas, et celui qui se serait voulu prophète à la chambre des lords restera condamné à n’être qu’un bouffon. Ce roman de Victor Hugo, publié en 1869 et dont le titre devait être « L’Aristocratie », est une œuvre foisonnante et baroque ; une méditation historique et métaphysique, qui nous donne à réfléchir sur la misère et sur le peuple, révèle l’immuabilité de la violence de classe et dépeint une société qui cherche sa révolution.?

Compagnie Les vagabonds des étoiles

« L’enfant multiple Â»

Diffusion : Samedi 14 février à 16h et Lundi 16 février à 10h et 14h

Victoire a été boulimique vomisseuse de ses 18 à 30 ans. On la surnommait « la vache laitière ». C’était il y a longtemps, et Victoire est aujourd’hui une femme épanouie. Mais le passé refait surface… Car Léa, sa fille pré-ado, s’interroge, entre les parties de Nintendo Switch et la cour de récré, sur sa féminité et son rapport au monde. Ce faisant, elle renvoie sa mère à ses propres contradictions et à ses souffrances anciennes, pourtant bien cadenassées au fond de l’armoire normande. Alors, pour éviter que l’histoire ne se répète, Victoire n’a plus le choix : elle doit raconter ses années de souffrance et son long chemin de guérison. Car pour se débarrasser de son ennemi n°1, la boulimie, elle a tout – vraiment tout ! – essayé.

Compagnie Azelig

« La Honte Â»

En résidence de création

Après sa dernière création,

«You don’t own me», inspirée par la médiatisation de Natascha Kampusch, Julie Fonroget prolonge ici son exploration sur la figure du bouc émissaire et le phénomène de meute.

La Honte (titre provisoire) est l’adaptation de «So you’ve been publicly shamed» de Jon Ronson. Le reporter et écrivain gallois Jon Ronson, y raconte avec un humour grinçant la renaissance des humiliations publiques à l’ère des réseaux sociaux. Nous le suivrons au fil de ses réflexions et de ses rencontres avec plusieur.e.s « honteux » et « honteuses » qui ont perdu en quelques secondes leur réputation, leur travail, leur vie familiale pour une blague de mauvais goût, un plagiat, une photo, un tweet malheureux.

Et si les humiliations publiques étaient devenues les nouveaux jeux de cirque ? Ce spectacle nous interrogera sur les nouvelles figures de victimes sacrificielles et sur ce nouvel outil de domination et de contrôle social.