Nos résidences

Compagnie Drolatic Industry

« Un personnage sans histoire » de Gilles Debenat 

En résidence de création du 9 au 15 septembre

Diffusion : Lundi 16 septembre 10h et 14h 

Un personnage sans histoire aborde de manière philosophique le sens de l’existence à travers la vie d’une marionnette créée pour le plaisir, sans but précis. Ce personnage interpelle son créateur en manque d’inspiration. La marionnette nous raconte les tentatives avortées de spectacle, ses espoirs, ses tristesses, ses moments de doute, d’extase…
Ce spectacle navigue entre fiction et réalité et, tout en dévoilant les coulisses de la création, nous plonge dans les vicissitudes de la vie
d’une marionnette en quête d’histoire

Compagnie Madhuka

« Instant »  

En résidence de création du 16 au 20 septembre 

Une corde, et un corps, suspendus au détour d’une rue, entre deux bâtis, par un dispositif le plus léger possible à une hauteur minium de 15 m. Un
lien qui ouvre un nouvel espace, de nouvelles perspectives, une nouvelle façon de porter le regard. Une descente, un glissement, une convergence, une longue plongée spatio-temporelle, une bouffée d’air dans l’environnement vivant et grouillant de la ville. Une invitation à prendre le temps, participer, regarder autrement. Accepter de se laisser surprendre. S’offrir la possibilité de s’arrêter vraiment, de se perdre. L’univers sonore de Valentin Mussou, mêlant le vibrato du violoncelle et le planant de nappes d’électro loop emplit cet espace. Le langage poétique de Marion Collé, poésie du sensible, nous porte dans un ailleurs, laisse voyager l’imaginaire et éveille l’espace

Collectif Gwen

« Lisière » de Lucie Brandsma 

Jeudi 19 décembre à 20h

C’est l’histoire d’une adolescente rejetée qui fugue vers la forêt. Ses pas la conduisent à une communauté de femmes qui vivent à la
lisière. Elle reste, tisse des liens précieux et réparateurs, et découvre une autre manière de vivre ensemble, en dialogue avec le Vivant tout autour.
Peu à peu, elle comprend qu’au coeur de la forêt erre une femme qui fuit à tout prix les êtres humains, et sur laquelle la communauté veille, de loin
Malgré la menace de la police qui traque l’adolescente, elle se lance alors sur la piste de l’enforestée. À travers la forêt, elle tracera son chemin vers
sa propre métamorphose, pour trouver peut-être l’adulte qu’elle deviendra pour le monde de demain.

La nouvelle Compagnie

« Ubu Roi » d’Alfred Jarry 

Jeudi 16 janvier à 14h et vendredi 17 janvier à 20h 

«Nombre d’hommes et de femmes politiques semblent aujourd’hui prendre comme boussole ces quelques principes : la mise à mal consciente et volontaire du langage, la revendication d’un projet politique ouvertement dangereux, ouvertement haineux, la saturation médiatique pour occuper nos consciences comme on occupe les écrans. Voici donc une version d’Ubu pour trois acteurs et une actrice. Poussons jusqu’à son terme cette mascarade du pouvoir. Et qu’éclatent à nos yeux les
conséquences humaines, individuelles et collectives, qu’une telle politique implique dans chacune de nos vies.
Eram Sobhani

Compagnie La Loupe

« 30 minutes Â» 

En résidence de création du 20 au 25 janvier 

30 minutes met en scène des entretiens, à partir de notes réelles, faisant dialoguer une avocate et ses clients gardés à vue. On pourrait penser que le théâtre n’a rien à voir avec un commissariat, rien à voir avec des faits de deal, de recel, de vol à la tire… pourtant, derrière les récits de ces hommes et ces femmes interpellés, c’est toute une classe sociale, une jeunesse désÅ“uvrée, des minorités silencieuses, que l’on entend enfin à travers leur histoire personnelle. De ces entretiens va dépendre la vie, souvent pour plusieurs années, de ceux qui sont tombés sous le coup de la justice. Ces huis clos où se retrouvent face à face, pour la première fois, l’avocate et les gardés-à-vue est un moment crucial pour la défense à venir. Le travail de création de 30 minutes s’appuie sur une collecte de paroles entamée depuis près de 10 ans par Roxane Best, dramaturge, comédienne et avocate pénaliste. Elle est rejointe par Thomas Meyer Trimbach au jeu et Lucie Digout à la mise en scène. 

Compagnie Estrarre

« Lichen » Texte de Magali Mougel

Samedi 1er février à 20h

Lichen nous place, à travers le regard d’une petite fille, dans un lotissement en voie de destruction, destiné à être remplacé par des ateliers d’artistes. Perdue entre sa mère absente et son père qui s’accroche à une maison que rien ne sauvera de la ruine, cette enfant voit son monde s’écrouler au rythme des pelleteuses qui démantèlent son quartier.
Confrontée à la brutalité des camarades de son école, elle fait le récit d’une douceur rude entre son père et elle, une solidarité. Récit polyphonique nous plongeant dans les rêves et les ressentis d’une petite fille, Lichen donne à voir la vie et le combat d’une famille refusant de se faire déposséder de son foyer et de son histoire au profit d’un changement sociétal imposé. Avec Lichen, texte encore inédit à la scène, La compagnie Estrarre propose un oratorio interprété par trois actrices musiciennes, approfondissant son travail sur les liens entre texte et musique.

Compagnie Bouquets de Chardons

« L’autruche et l’ascidie » de Baptiste Roussillon 

Jeudi 6 février à 14h, vendredi 7 février à 14h30 et à 20h

Dans la savane, quelque part à l’ouest du continent africain, un braconnier dressé sur la plateforme de son pickup, poursuit une autruche. L’accident survient. Dans l’océan, à quelques encablures du rivage, une jeune ascidie se débat avec le filet fantôme qui la poursuit.
L’autruche, blessée, errera jusqu’à l’océan. Le braconnier est laissé pour mort. L’ascidie se métamorphose. La tempête est proche qui verra bientôt se rejoindre les deux animaux. L’Autruche et l’Ascidie, est
une fable musicale qui s’adresse à tous les publics Métaphores, poésie et humour sont les outils pour évoquer la perte de biodiversité et
le pillage des richesses naturelles par les humains. Nous comptons sur le pouvoir des émotions partagées avec vous, spectateurs, pour trouver l’envie d’agir ensemble.

Wild Compagnie

« A.D Â» 

En résidence de création du 17 au 22 février 

Au cours de cette pièce, nous allons voir quelle est le rapport que peut avoir l’addiction sur un être humain au cours de sa vie. Nous allons analyser les différentes phases de l’addiction que traverse une personne, quelles répercutions cet état peut-il provoquer ?
Nous allons observer l’évolution de ce d’un point de vue personnel mais aussi plus collective. 

Collectif #MeTooThéâtre

« Les Histrioniques » 

Vendredi 11 avril à 20h

Paris, octobre 2021 – cinq femmes d’aujourd’hui, artistes, d’âges, de situations personnelles et professionnelles différentes, portées par l’énergie de révolte du mouvement #MeToo, décident de se réunir en
collectif #MeTooThéâtre et d’accompagner les victimes de violences sexuelles et sexistes dans leur processus de défense. À travers leur fil de discussion Messenger. Un trou dans la raquette, nous suivons une
affaire à laquelle elles doivent faire face. C’est le souffle coupé, grâce à une écriture haletante et suspendue, et beaucoup d’humour, que nous vivons leur parcours de militantes et la transformation qui s’opère en elles au contact de la réalité à laquelle elles se confrontent. Les Histrioniques est un spectacle qui enlace l’intime au politique, et qui, par sa forme ludique, humoristique et performative, propose un empouvoirement par le jeu
Il donne une lecture active des dysfonctionnements systémiques à l’œuvre
dans le secteur culturel et sensibilise à des questions d’intérêt général. Ce spectacle est un geste issu d’une urgence, celui de sublimer la lutte dans une forme artistique et esthétique percutante.

Compagnie M77

« Jeune qui veille Â» de Lucie Vérot

Mardi 27 mai à 20h

Futur proche France ultramarine Matilda, réfugiée et sans-papier, s’est liée d’amitié avec Yan, métropolitain adopté. Une nuit, les deux adolescents se retrouvent pour tenter de renouer avec le passé, en s’asseyant au spiritisme. Mais c’est le présent qui débarque : Myrtha, une « vraie créaole d’ici » morte toute seule quelques jours auparavant, que personne n’est venu ni réclamer ni identifier. Elle leur pose un ultimatum
délirant délirant : lui organiser une sépulture avant l’aube, ou
être hanté.e.s à jamais. Cet pièce et de « l’ici et maintenant » rend compte de l’importance de réinvestir nos rites funéraires, afin de placer le vivant au centre. Jeune qui veille nous fait entendre quatre voix marginalisées et nous raconte comment, confrontée à l’effroyable et au fantastique, une jeune femme va apprendre à choisir, et grandir. La pièce nous mène au recueillement avec poésie et sincérité, car lorsque la mort débarque, elle ouvre superbement l’horizon : que vais-je faire du
temps qu’il me reste ?